Introduction

 

Nous explorerons via cet article une préoccupation croissante qui résonne non seulement en France, mais à travers l’Europe. Alors que les mathématiques sont la pierre angulaire de l’innovation et un pilier essentiel de l’éducation, une tendance alarmante a émergé ces dernières années : une baisse significative du niveau en mathématiques parmi les étudiants français. Cette diminution, qui reflète une situation similaire dans d’autres pays européens, soulève des inquiétudes importantes concernant la compétitivité future et le progrès scientifique.

 

Dans cet article, nous verrons la situation du pays à l’échelle européenne puis la tendance suivie par le pays ces dernières années. Ensuite, nous examinerons les multiples facettes de ce déclin : dégradation de la qualité de vie à l’école, inégalités sociales sur le territoire. Enfin, nous verrons la situation à l’échelle internationale où nous nous concentrerons sur une particularité qui pousse les pays les mieux classés vers l’excellence. Enfin, la conclusion sera l’occasion de voir ce qui pourrait être fait en France pour s’aligner sur les meilleurs pays en mathématique.

 

Une baisse du niveau de math en France

 

Pour commencer, voyons où se situe la France par rapport aux autres pays européens vis-à-vis de l’apprentissage des mathématiques. Le Programme international pour le Suivi des Acquis (PISA) suit régulièrement le niveau de compétence en mathématiques de chaque pays et se base principalement sur un index qualifiant le niveau d’un élève en fin de collège (à 15 ans). Ce sont les études de PISA que nous utiliserons par la suite.

 

 

La France se place à la 17 ème place de ce classement, derrière des pays ayant un budget alloué à l’éducation bien moindre : la Tchéquie ou la Pologne pour ne citer qu’eux. Mais au-delà de son positionnement par rapport aux autres pays, la tendance de l’évolution de cet index au cours des années est très négative dans le pays.

En effet, en ayant gardé la valeur de l’index de 2003, nous serions premiers du classement parut en 2022. Et cette baisse de niveau semble ne plus s’accélérer dangereusement ces dernières années.

 

Qu'est-ce qui explique cette baisse du niveau de math en France

 

De nombreux éléments paraissent favoriser une dérive du niveau scolaire. Parmi elles, on retrouve :

 

Le lien entre cadre de vie/d’enseignement et le bon apprentissage. Le Conseil National d’Évaluation du Système Scolaire (CNESCO) dans son rapport d’octobre 2017 pointe du doigt que les structures et le fonctionnement du système français pouvait avoir un lien avec les résultats scolaires. Le facteur clé remonté est qu’on retrouve des problèmes liés principalement à l’ancienneté des bâtiments. Ainsi, 92 % des établissements sont interpellés sur des problèmes liés à la température dans les salles de classe, 75 % vis-à-vis de la luminosité et enfin 55 % sur l’insonorisation. Tous ces points ayant un impact sur la concentration et le niveau d’écoute de l’enfant.

 

Un autre problème mis en avant est une inégalité sociale sur le territoire. Matérialisé essentiellement par l’accès aux cantines scolaires. En France, en moyenne 30 % des collégiens ne sont pas inscrits à la cantine, tandis qu’en zone d’éducation prioritaire, on monte à presque 60 % ! Ces inégalités créent de grandes disparités de niveau sur le territoire.

 

À l’échelle internationale, un gouffre se creuse entre le meilleur pays européen (l’Estonie) et les meilleurs pays d’un point de vue global.

 

 

Les cours particuliers et les téléservices dans l'éducation mathématique

 

Un des phénomènes expliquant l’excellence de ces pays-là est la sollicitation de moyens externes en dehors des périodes de cours pour l’apprentissage. Par exemple, en Corée du Sud, comme l’explique cet article des Echos parus en 2017, les parents sud-coréens font appel en masse à du soutien scolaire pour leurs enfants. Cette pratique désormais ancrée dans leur culture est généralisée, atteint chaque année des montants records.

 

En moyenne, c’est 210 € /mois qui sont investis par les parents coréens pour chacun de leurs enfants. Ce budget conséquent, qui est en grande partie consacré à l’apprentissage des mathématiques, fait qu’en moyenne un enfant coréen, passera plus de temps à faire des mathématiques qu’un enfant européen.

 

Mais alors que faire pour redresser cette situation délicate en France ?

 

  • Un meilleur aménagement des écoles pour moins souffrir des aléas du climat, des variations de luminosité ou encore du bruit des classes adjacentes
     

  • Une lutte contre les inégalités sociales ancrée dans le pays
     

  • Un investissement en temps plus important dans l’apprentissage de la matière

 

 

C’est sur ce dernier point qu’on peut le plus peser, individuellement ou dans le cadre du foyer familial. Atteindre des moyens aussi importants qu’en Corée semble plutôt démesurée. Mais des moyens propulsés par de nouvelles technologies tendent à rendre le soutien scolaire accessible au plus grand nombre. Des plateformes telles que Les Matheux proposent une approche révisée des cours particuliers en se basant sur les dernières avancées technologiques. D’autre plateforme démocratisant existent et une approche plus collaborative de l’apprentissage permettrait aussi d’améliorer l’expérience du plus grand nombre. Des solutions à tous les problèmes, dont celui-ci existent. Le principal est de créer et de maintenir la joie d’apprendre.

 

D’autres plateformes démocratisées existent et une approche plus collaborative de l’apprentissage permettraient aussi d’améliorer l’expérience du plus grand nombre. Des solutions à tous les problèmes, dont celui-ci existe. Le principal est de créer et de maintenir la joie d’apprendre.